Comment EGIS France a basculé vers l’entreprise libérée

Le témoignage suivant montre comment Egis France, filiale d’un groupe multinational, qui exerce son activité dans l’ingénierie des infrastructures pour le compte des collectivités locales a redéfini sa culture d’entreprise en mettant au centre de son projet le « bonheur au travail ». L’enseignement à en tirer est qu’il n’y a pas de méthode ou de démarche inscrite dans le marbre à mettre en oeuvre, mais qu’il s’agit à chaque fois d’une histoire et de circonstances particulières. Ainsi, voilà l’aventure qui est arrivée à Frédéric Roques, son directeur général. A son arrivée en 2011, le groupe a été constitué entre 2007 et 2011 par la fusion de 11 sociétés distinctes avec restructurations successives. Il constate un mal-être au travail. Il décide de lancer un chantier avec l’ensemble des 750 salariés restants sur le bonheur au travail. Par ailleurs, les membres du Comité de Direction décident en avril 2014, de visiter l’entreprise inov-On (ex Chronoflex).

Frédéric Roques explique la suite : 

« Pendant notre visite, il s’est passé quelque chose dont je n’ai pas mesuré l’importance. Lorsque les collaborateurs d’inov-On racontent leur histoire, ils mentionnent leur « saut en parachute ». Sur le moment, cela a suscité un débat autour de la question de savoir si, oui ou non, nous avions fait notre propre « saut ». Et puis, ce dont je ne me suis pas rendu compte c’est que ce débat a perduré au-delà de la visite. Un jour, mon équipe est venue me voir en disant : « Cette histoire de saut en parachute nous perturbe un peu et nous aimerions pouvoir y réfléchir en séminaire. S’il y a quelque chose à faire en la matière, l’évènement du mois de juin [grand-messe] que nous sommes en train de préparer pourrait être une bonne occasion. Par contre, nous voudrions nous réunir sans toi. »

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