Libérer l’entreprise en intégrant la responsabilité sociétale

Dans le système capitaliste, la finalité de l’entreprise est de générer des profits. En effet, si l’entreprise ne réalise pas de bénéfices, elle disparaît.

Dans la conjoncture actuelle, la baisse de la compétitivité des entreprises entraîne un recul du pouvoir d’achat des salariés ainsi que de leur emploi.

Pour contrer ces évolutions, un moyen consiste à remobiliser les énergies des salariés pour relancer l’innovation, les opportunités de développement et in fine la croissance.

Remotiver les salariés, relancer l’innovation, créer de nouveaux produits/services nécessite de dépasser la seule finalité du profit et initier de nouvelles finalités à mettre en place dans l’entreprise sous l’impulsion des dirigeants.

Quelles sont ces autres finalités qui peuvent pérenniser l’entreprise ?

Ces finalités peuvent être regroupées autour de la valorisation des actifs immatériels dans lesquels l’intégration de la qualité du facteur humain est un élément essentiel, pour ne pas dire la clé de voute (aborder la Responsabilité Sociétale des Entreprises de cette façon apparaît comme étant particulièrement efficace).

Il s’agit des actifs qui participent à la rentabilité mais dont la valeur n’apparaît pas dans le bilan.

Par contre, en termes de valorisation boursière, ils sont souvent pris en compte. Selon plusieurs études, 75 à 90% de la capitalisation boursière des entreprises serait constituée par ces actifs immatériels. 

Construire ces finalités c’est valoriser les actifs immatériels…

… En libérant le facteur humain qui les actionnent…

Cela veut dire libérer l’entreprise (voir l’article « la cerveaufacture, passage obligé vers la performance économique »), et intégrer la responsabilité sociétale (de manière volontaire, les entreprises doivent intégrer des préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes, selon la Commission européenne).

Cette stratégie de long terme aura un impact positif sur les résultats de votre entreprise et lui assurera un « développement durable ».

Jean-Jacques PI, animateur d’entreprise (appelé dans l’entreprise taylorienne, chef d’entreprise ou directeur général)

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